FIN (HEUREUSE)
Vite, il donna d’autres tours au moulin tout en prononçant la formule, vite ! vite ! et sa mère se matérialisa sur le canapé à côté de Mme Fuchs.
« Laurent, est-ce que tu as fini tes devoirs ? demanda maman.
— Non, mais je vais m’y mettre au plus vite. »
Et il continuait à tourner la manivelle tout en récitant la formule.
« Mais qu’est-ce que tu racontes, mon petit ? Et que fais-tu avec ce moulin à café ? Tu es devenu fou ou tu nous prends pour des jambonneaux ? »
C’était son père qui avait crié. Alors ça marchait ! Fou de joie, Laurent lui sauta au cou et l’embrassa de toutes ses forces. Il avait réussi ! Non seulement il voyait les autres, mais lui-même était redevenu visible. Il remercia la Voix, embrassa ses parents et monta dans sa chambre pour faire ses devoirs comme il l’avait dit. Désormais plus aucun mensonge ne sortirait de sa bouche.
Le lendemain matin, sur sa table de nuit il trouva un petit mot qui disait :
Les cochons n’étaient pas indispensables, ce qui compte c’est l’esprit, mais tu me pardonneras bien ce petit mensonge.
La Voix.
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